Outre les vices affectant la procédure d’adoption des textes opérant cette extension de l’obligation vaccinale, la LNPLV reproche à ce texte de porter une atteinte disproportionnée à certains droits fondamentaux.
De plus, la LNPLV rappelle que cette extension de l’obligation vaccinale intervient alors que les trois vaccins antérieurement obligatoires (antidiphtérie, antitétanos, antipoliomyélite) ne sont plus disponibles sur le marché depuis 2008 et que le Conseil d’Etat, dans une décision du 8 février 2017 (n°397151), a fait injonction à la Ministre de la Santé de faire en sorte que les seuls vaccins obligatoires soient rendus accessibles ou que les vaccins effectivement disponibles commercialement deviennent obligatoires.
Le 6 mai 2019, le Conseil d’État valide l’extension de la liste des vaccins obligatoires sans s'être donné la peine de motiver sérieusement en droit sa décision. Il s’est livré à une opération de légitimation idéologique et politique. Il a de façon péremptoire asséné des arguments d’autorité fondés sur des faits contestables.
La LNPLV entend engager un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme pour qu’elle condamne l’État français et son utilisation arbitraire de la puissance publique.
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