Dans cette section, nous présentons les réponses aux questions que l'on nous pose le plus fréquemment.
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Non, de même que tous les pays d'Europe, la France – à l'exception du département de la Guyane – n'exige pas ce vaccin même si vous venez d'un pays où il y a un risque de transmission.
Les adultes et les enfants de plus de 2 ans, en provenance de tous pays doivent présenter un certificat de vaccination contre la méningite à méningocoque avec le vaccin quadrivalent ACYW135, datant de plus de 10 jours et de moins de 3 ans.
Le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) est obligatoire pour toute personne en provenance d'un pays où la poliomyélite est endémique, quel que soit son âge et son statut vaccinal.
Le vaccin contre la fièvre jaune n'est exigé que pour les voyageurs venant d'un pays où il existe un risque de contamination (voir question précédente). En savoir plus...
De récentes études ont démontré que l'immunité induite par ce vaccin (évaluée par titrage des anticorps) dure au moins une trentaine d'années, et probablement à vie.
Le Réglement Sanitaire International modifié récemment permet désormais à chaque pays de déclarer définitive la validité du Certificat International de Vaccination.
Cette vaccination est exigée à l'entrée de 105 pays d'Afrique, d'Asie du Sud-Est et d'Amérique du Sud lorsque le voyageur vient d'un pays où il y a un risque de transmission du virus, ou même pour certains simplement s'il y a fait escale, ainsi que pour l'accès à une vingtaine de pays d'Afrique (ainsi que la Guyane française) lorsque le voyageur arrive de n'importe quel pays – y compris ceux où il n'y a aucun risque de contamination.
Selon le Réglement Sanitaire International, aucun pays d'Asie du Sud-Est n'exige le moindre vaccin à l'entrée sur son territoire.
L'OMS recommande de nombreux vaccins, tout en précisant clairement que « les voyageurs auraient donc tort de se croire entièrement à l’abri des maladies contre lesquelles ils sont vaccinés. Ils devront observer scrupuleusement toutes les précautions supplémentaires contre l’infection, indépendamment des vaccins ou des médicaments qui leur ont été prescrits.
Il convient de noter par ailleurs que la vaccination ne dispense pas de prendre les précautions nécessaires pour éviter les aliments et l’eau potentiellement contaminés ».
Pour les études, les professions mentionnées dans l'arrêté du 6 mars 2007 relatif à la liste des élèves et étudiants des professions médicales et pharmaceutiques et des autres professions de santé, pris en application de l'article L.3111-4 du CSP, sont soumises à la vaccination obligatoire contre l'hépatite B, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.
Le médecin du travail est seul juge en dernier ressort de votre aptitude à tel ou tel emploi. Si votre profession vous expose à la contamination (hépatite B, tuberculose, typhoïde,etc.) il proposera à votre direction de vous attribuer un poste différent, non exposé, mais aucun licenciement n'est à craindre du fait de cette contre-indication médicale.
Non, depuis le 1er avril 2019, l'obligation de la vaccination antituberculeuse par le BCG a été suspendue par le décret n° 2019-149 du 27 février 2019 pour l'exercice des professions à caractère sanitaire ou social, et les études y préparant.
Les personnes exerçant une profession médicale ou paramédicale relevant de l'article L3111-4 du CSP et de l'arrêté du 15 mars 1991, sont soumises à l'obligation de la vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et l'hépatite B.
Le personnel des laboratoires d'analyses biologiques est soumis à l'obligation de la vaccination contre la typhoïde (seulement le personnel exposé).
La direction d'un établissement scolaire a-t-elle le droit de refuser l'inscription d'un enfant non vacciné ?
Non, car selon l'article R3111-8 (qui remplace l'art. R3111-17 abrogé) du CSP, l'admission dans tout établissement d'enfants, à caractère sanitaire ou scolaire, est subordonnée à la présentation soit du carnet de santé, soit des documents en tenant lieu attestant de la situation de l'enfant au regard des vaccinations obligatoires. À défaut, les vaccinations obligatoires sont effectuées dans les trois mois de l'admission.
NB : le délai de 3 mois ne court pas à partir de l'inscription, mais de l'admission : un enfant doit être admis même si sa situation n'est pas régularisée au regard des vaccinations obligatoires.
Un certificat de contre-indication à la vaccination peut-il être refusé par l'administration ?
Non, un certificat de contre-indication à la vaccination a la même valeur qu'un certificat de vaccination et le remplace dans toutes les situation.
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