Le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus, a pour objectif officiel de diminuer la fréquence des cancers du col utérin dans les populations vaccinées. Pourtant ce cancer est rare (moins de 3000 par an en France, pour 1000 décès) et prévenu à plus de 80 % par le dépistage. Quand aucune urgence de santé publique n'existe, pourquoi les agences du médicament accordent-elles des autorisations à toute allure, comme s'il s'agissait de maladies gravissimes ?